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Pourquoi apprendre à apprendre ?
Dans un monde où “il n’y a rien de plus constant que le changement” (comme le disait Bouddha), la capacité d’adaptation devient une compétence indispensable. Alvin Toffler, penseur du 20e siècle, disait :
“Les analphabètes du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre.”
Le temps ne passe pas plus vite qu’il y a deux milles ans, pourtant nous avons l’impression quelques fois qu’il avance à une vitesse éclair. Dans un monde accéléré par l’IA, on peut être très vite dépassé si on ne se met pas à jour.
Tenter de se mettre à jour tout en acquérant les bases, en comprenant une leçon ou en lisant un livre peut s’avérer très frustrant. En fin de compte, jongler entre le changement dynamique, l’hyperconnectivité et l’apprentissage autonome peut sembler être une tâche particulièrement ardue.
Il faut impérativement savoir apprendre rapidement et efficacement. Cependant, après tant d’années passées sur les bancs de l’école, savez-vous vraiment apprendre en toute autonomie ? Êtes-vous capable de développer une compétence dans un domaine qui vous est nouveau (notamment) en partant de zéro, malgré l’abondance de ressources à notre disposition ?
Si vous avez une ombre de doute, cet article est pour vous comme un cactus dans le desert, une lumière dans la pénombre. Car, ce sont les questions que nous aborderons lors de notre petit voyage intellectuel.
En résumé, nous verrons que posséder un éventail de connaissances plus ou moins approfondies dans divers domaines (ça s’appelle la polymathie ) n’est pas nouveau dans l’histoire de l’humanité. Ensuite, nous examinerons quelques obstacles à l’apprentissage. Enfin, nous explorerons les piliers de l’apprentissage qui, selon les neuroscientifiques, vous permettront de mieux apprendre.
La dévaluation de l’intelligence humaine
Selon plusieurs études, l’intelligence humaine semble décliner par rapport à celle des générations précédentes. De plus en plus, nous nous renfermons dans des boîtes appelés “domaine de prédilection” sans s’offrir des billets vers d’autres univers de connaissance.
Même si ces études peuvent être controversées, elles soulèvent des questions pertinentes : pourquoi la polymathie, autrefois courante, est-elle moins populaire au 21e siècle ?
Au cours de l’histoire, plusieurs figures emblématiques ont incarné cette capacité à exceller dans de multiples disciplines :
- Archimède de Syracuse : Astronome, physicien, mathématicien et ingénieur. Il a conçu le premier planétarium et découvert la poussée d’Archimède.
- Benjamin Franklin : Écrivain, scientifique, inventeur, diplomate et philosophe politique. Il est à l’origine d’expériences révolutionnaires sur l’électricité et a contribué à la fondation des États-Unis.
- Thomas Edison : Inventeur prolifique avec plus de 1000 brevets à son actif. Ses inventions incluent la lampe à incandescence et le phonographe, et il était également un homme d’affaires accompli.
Et même au 21ème siècle, il y a encore des esprits brillants, des matières grises si raffinées qu’elles ont marqué plus d’un domaine. Quelques uns encore en vit (durant la rédaction de cet article) :
- Jacques Attali : Économiste de renom, il a conseillé François Mitterrand et présidé la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). En tant qu’auteur prolifique, il a écrit plus de 80 livres couvrant des sujets allant de l’économie à la philosophie, en passant par la littérature et la musique. Passionné de musique, il a également composé des œuvres musicales
- Tim Berners-Lee : un polymathe britannique, surtout connu pour avoir inventé le World Wide Web. Il dirige le World Wide Web Consortium (W3C) et co-fonde la World Wide Web Foundation, militant pour un web libre et ouvert. Professeur au MIT et à l’Université d’Oxford, il s’intéresse aux implications éthiques et sociales de la technologie, notamment en matière de droits numériques et de protection des données personnelles.
Ces exemples démontrent que la polymathie n’est pas un mythe, mais une réalité accessible. Il est tout à fait envisageable d’acquérir des connaissances dans plusieurs domaines (polymathie). Je suis même convaincu qu’il est plus aisé d’être polymathe au XXIe siècle que lors des générations précédentes. Cependant, pour y parvenir, il est essentiel d’apprendre à apprendre.
Nous prétextons nos filières universitaires pour cacher, peut-être, notre incapacité à apprendre un domaine tout nouveau sans passer par les bancs de l’école. Derrière notre désintérêt pour certains autres domaines d’étude ne se cacherait-il pas, au fond de nous, notre incapacité à s’initier à quelque chose par nous-mêmes ? Combien de fois avez-vous désiré apprendre quelque chose sans savoir comment vous y prendre ?
Assez de bavardages ! Il est temps d’apprendre à apprendre ! Let’s GOOOOOO !
Blocage face à l’apprentissage
Face à l’apprentissage, il peut y avoir plusieurs blocages notamment les barrières psychologiques. Selon Carol Dweck, professeure de psychologie à l’Université de Stanford, face à l’éducation, il existe deux types d’état d’esprit : fixe (ou défini) et de croissance.

1. L’état d’esprit fixe
- Définition : Les personnes avec un état d’esprit fixe croient moins en leur capacité d’apprentissage. Ces personnes sous-estiment la capacité d’adaptation du cerveau humain. À ce sujet, Darwin a dit : “Dans l’évolution, l’espèce qui survit n’est pas forcément la plus intelligente ni la plus forte, mais celle qui a la plus grande capacité d’adaptation.” Si l’espèce humaine a pu survivre jusqu’à présent, c’est principalement grâce à la capacité d’adaptation du cerveau. Donc, ne sous-estimez pas les aptitudes d’apprentissage de votre cerveau. Cette machine extraordinaire peut tout apprendre.
- Caractéristiques :
- Elles évitent les défis par peur de l’échec.
- Elles voient les critiques comme des attaques personnelles.
- Elles abandonnent facilement face aux obstacles.
- Elles développent l’impuissance apprise (sentiment d’impuissance permanente) au fil du temps.
Vous entendrez souvent les personnes qui cet état d’esprit dire par exemple :
“Les maths ce n’est pas fait pour moi”, “l’anglais n’est pas mon ami”, “il y a beaucoup de dates en histoire, impossible de les retenir”
- Conséquences : Cet état d’esprit limite vos opportunités d’apprentissage, si bien que la découverte de nouveaux univers de connaissances vous semblera impossible. Or sans apprentissage, il est impossible d’espérer un développement personnel. La connaissance ne fait pas qu’illuminer votre intelligence, elle vous fait grandir et vous rend plus utile à votre environnement.
2. L’état de croissance
- Définition : Les personnes avec un état d’esprit de croissance croient que leurs capacités peuvent évoluer à travers l’effort et l’apprentissage.
- Caractéristiques :
- Elles voient les défis comme des opportunités d’apprendre.
- Elles persévèrent face aux obstacles et cherchent activement à s’améliorer.
- Elles savent que TOUT peut s’apprendre.
- Conséquences : L’état d’esprit de croissance encourage l’apprentissage continu et l’adaptation qui sont essentiels dans un monde en constante évolution. Tout ce qu’un homme sait, n’importe quel homme, en situation normale, peut l’apprendre. Il suffit d’un peu d’effort.
Après ce détour utile dans la psychologie, plongeons-nous maintenant dans la neuroscience, en espérant que nous avons adopté le bon état d’esprit, afin de découvrir les piliers essentiels d’un apprentissage efficace.
COMMENT APPRENDRE A APPRENDRE ?
L’une des meilleures manières d’apprendre est d’appliquer à tout apprentissage ce que le célèbre neuroscientifique Stanislas DAHAEN appelle les 4 piliers de l’apprentissage : l’attention, l’engagement actif, le retour sur erreur, la consolidation.
1. L’attention :
Notre cerveau est constamment actif. À travers nos 5 sens, il reçoit en permanence des signaux (des informations) tels que le son (votre professeur qui parle) ou les écrits (vos notes). Il ne retient cependant pas toutes ces informations. Savez-vous pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y aurait pas suffisamment de place pour stocker (retenir) tout ce que vous percevez (voyez, ressentez…). (Vous l’imaginez bien, j’espère !).
Le cerveau est extrêmement sélectif. Il utilise des critères spécifiques pour choisir les informations à conserver à long terme. Mais comment procède-t-il pour sélectionner une information particulière dans votre mémoire à long terme ? Connaître ce processus vous aidera à faire retenir à votre cerveau l’information que vous voulez qu’il retienne. Car parfois, cette machine extraordinaire (le cerveau) s’amuse à retenir des données qui nous sont très peu utiles. Comme ce morceau de musique au détriment de vos cours universitaires (avouez que vous voyez de quoi je parle ).).
Il les sélectionne sur base de deux critères : la charge émotionnelle ainsi que la répétition. C’est ainsi que vous vous souvenez beaucoup plus facilement de vos anniversaires les plus marqués, ou d’une déception amoureuse (désolé pour votre cœur) qu’une journée lambda que vous aurez passé en 2010 par exemple (en espérant que vous soyez déjà né). Votre mémoire est aussi fraîche, quand il s’agit des choses que vous avez répétées tout au long de votre vie. Par exemple : 1 + 1 = ?? ( faites moi plaisir de répondre svp !). ça vous parait banal puisque vous l’avez fait toute votre vie. C’est pourtant la bête noire des enfants à la crèche. Ce n’est pas un acquis, vous n’êtes pas nés avec cette connaissance.
Vous me direz certainement où est le rapport avec l’attention comme premier pilier de l’apprentissage ?
CALMOS ! je vous explique.
Avant qu’il ne soit utile de répéter pour une consolidation (que nous verrons ci-dessous), le cerveau trie l’information à retenir en fonction de l’attention que vous lui apportez. Vous connaissez très bien (par cœur) votre partenaire puisque vous pensez tout le temps à lui, il est le centre de votre attention (les amoureux se retrouvent heinnn). De même pour l’apprentissage, ce que vous apprenez sur le champ doit devenir votre centre d’attention.
Impossible d’apprendre si l’on ne prête pas attention à ce qui doit être appris : tel est la première condition d’un apprentissage réussi, d’après Stanislas Dehaene.
Pour comprendre ce qu’est l’ATTENTION, empruntons les termes d’Idriss ABERKANE dans son livre “l’âge de la connaissance” :
L’attention est le couplage entre votre conscience et le support de connaissance.
En d’autres termes, l’attention se produit lorsque votre esprit fusionne avec votre ressource d’apprentissage, qu’il s’agisse d’un livre, d’une vidéo ou autre. L’attention se décline en plusieurs niveaux.
Pour atteindre le niveau d’attention maximal, que le psychologue hongrois Mihaly Csikszentmihalyi a nommé « l’état de flow » dans les années 1960, vous devez concentrer toute votre conscience sur le support de connaissance — qu’il s’agisse d’un professeur, d’un livre ou d’une vidéo — au point d’en perdre la notion du temps.
Vous saurez que vous avez atteint ce niveau maximal lorsque vous ne serez plus conscient de votre environnement, des bruits alentour, ni du temps qui passe.
Il est crucial de toujours viser l’état de flow dans votre apprentissage car :
“Le nombre de connaissances que vous acquérez durant un temps de travail est proportionnel au temps et à l’attention que vous y consacrez.” ~ Idriss Aberkane
Lorsqu’on atteint cet état, la frontière entre travail et plaisir s’estompe. Ainsi, l’idée reçue selon laquelle « travail et plaisir sont incompatibles » s’avère erronée dans ce contexte.
Vous devez (comme le disent les anglophones) PAYER de l’attention en éliminant toutes les distractions.
Votre attention vaut de l’or, c’est pour capter votre attention que les réseaux sociaux paient des ingénieurs. Aujourd’hui, une entreprise comme TikTok ou Facebook est beaucoup plus riche que Total, qui exploite du pétrole, car elle a réussi à captiver l’attention.
Pour PAYER le prix de l’attention, il faut en avoir la volonté. Et la volonté, c’est comme un muscle : plus vous l’utilisez, plus il se fatigue. C’est ainsi que vous pouvez être très motivé à faire quelque chose, mais après 30 minutes sur TikTok, votre volonté se volatilise. Car pour votre cerveau, en scrollant sur TikTok, vous étiez en train d’utiliser votre attention.
Maintenir une attention soutenue pendant longtemps est un exercice qui doit s’accompagner d’un engagement actif durant l’apprentissage.
2. L’engagement actif :
Notre cerveau n’est pas passif. Il faut un apprentissage actif pour qu’il apprenne mieux. Quand on est en plein apprentissage d’une compétence (ou une connaissance) l’erreur à ne pas commettre est de rester passif sans faire des exercices, prendre des notes, émettre des hypothèses, se poser des questions.

De passif à interactif, vous rendrez votre apprentissage un voyage sensationnel dans la profondeur de la connaissance que vous essayez d’apprendre.
Interrogez ! prenez notes, faites des erreurs…
Voici quelques astuces pour un engagement actif :
- Lorsque vous lisez un texte, essayez de résumer chaque paragraphe en une phrase (essayez de le faire avec cet article).
- Interrogez votre support de connaissance avec les questions « POURQUOI ? » et « COMMENT ? », puis tentez de trouver la réponse dans votre ressource ou à l’aide de ChatGPT.
- Utilisez le navigateur Edge pour vos recherches. Grâce à l’IA Copilot intégrée, il vous permet d’interroger facilement l’article ou le livre que vous étudiez.
3. Le retour sur erreur :
Dans une société où l’erreur est stigmatisée, la commettre est très redoutée par les apprenants. Pourtant, l’apprentissage par tâtonnement et essai-erreur reste l’une des meilleures façons d’apprendre depuis la nuit des temps.
Commettez des erreurs !
L‘expérience est le nom que nous donnons à nos erreurs. ~ Oscar Wilde
A cette pensée de l’écrivain Oscar Wild, s’alignent les propos d’Idriss ABERKANE dans l’une de ses conférences :
Un expert dans un domaine est un homme qui a commis toutes les erreurs possibles dans ledit domaine
Il est absolument impossible d’apprendre une compétence sans commettre des erreurs. Vous devez donc être à l’aise avec l’idée de commettre des erreurs et celle des recevoir des critiques.
Notre cerveau est constitué notamment de neurones dont les interconnexions forment des synapses. Quand on apprend une nouvelle connaissance, le réseau neuronal s’agrandit : de nouvelles synapses se forment. Au début de la formation d’une synapse, on peut ressentir une sensation d’inconfort qui peut nous faire douter de nos capacités d’appréhension. Cependant, les erreurs, la pratique et la répétition permettent de renforcer (consolider) ces synapses en formation.

Derrière cette sensation d’inconfort lorsqu’on apprend quelque chose de nouveau se cache en réalité un signal de consolidation du cerveau. Continuez d’apprendre, aimez les erreurs, demandez à être corrigé par vos proches, par votre professeur ( s’il ne vous retranchera pas quelques points bien sûr).
4. La consolidation :
Que c’est embêtant de vite oublier ce qu’on a appris ! N’est-ce pas ?
Lorsque notre cerveau reçoit une donnée (étape d’encodage), elle est d’abord stockée dans la mémoire à court terme (RAM pour les ordinateurs), il faut tout un processus de tri pour que l’information passe de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Ce processus est appelé la consolidation.
Comme vu supra, la répétition est l’une des clés de la consolidation d’une information (connaissance) dans la mémoire à long terme. (voir l’image ci-dessous pour une visualisation)

La répétition peut se faire par le biais de plusieurs outils :
- le par cœur : la méthode préférée des écoliers que vous connaissez très bien.
- les mnémotechniques : ce sont des techniques de mémorisation. Il existe plusieurs types des mnémotechniques. Je vous invite à consulter l’article rédigé par Maître TSHAMBA Aaron pour le compte de l’Union des Etudiants et Stagiaires Congolais au Maroc (UESCOM, en sigle). Voici le lien : Cliquez ici !
- la restitution : comme le faisait le célèbre professeur de physique Richard Feynman, une des meilleurs manières de consolider une formation consiste à l’expliquer à quelqu’un d’autre. Au pire de cas, prenez une feuille blanche puis marquez y des explications comme si vous l’enseignez à un enfant. “Celui qui enseigne apprend deux fois”, dit-on
- Un environnement digital qui vous permet de retenir : nous n’avons pas toujours le temps (et/ou l’envie) de revoir les notes prises, le livre livre lu… mais nous consultons presque toujours les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…). Il faut en tirer parti. Le fil d’actualités des réseaux sociaux est fait pour vous proposez du contenu selon vos centres d’intérêts. Pour déterminer ce qui vous intéresserait, des algorithmes poussés analysent les postes auxquels vous interagissez (likes, commentaires…), les recherches effectuées. Par ricochet, si vous voulez avoir une file d’actualités dont les contenus sont à caractère informatique par exemple, il faut s’abonner aux chaînes appropriées, commenter les postes relatifs, liker… Ainsi, progressivement vous aurez l’environnement digital que vous voulez.
Ceci est une astuce qui vous plongera dans un domaine précis. Ainsi, à force de lire, voir les vidéos qui abordent le sujet que vous explorez, vous serez entrain de faire une répétition inconsciente des concepts clés qui vous deviendront familiers. Soit dit en passant, j’espère que vous comprenez l’importance des likes ? On ne like pas n’importe quoi (Merci, je vous en prie).
Astuces pratiques pour s’initier dans un nouveau domaine
- Identifier clairement le domaine dans lequel vous voulez vous initier
- Identifier vos sources d’informations (comme elite_knowledge) : l’hyperconnectivité a tellement multiplié les sources que quelque fois on ne sait à quel sein se vouer. On se met donc à passer d’une vidéo à une autre sans acquérir une compétence réelle. Il est donc cruciale de connaître en amont quelles sont les ressources principales que vous utiliserez.
- Découpez le sujet en une table de matière ou un parcours en vous inspirant des modèles (ou en demandant à votre ami ChatGPT de vous aidez à la tâche).
- Travaillez, Aimez ce que vous voulez apprendre, puis Disciplinez vous (Travail-Amour-Discipline)
- Abonnez vous aux pages des personnes qui abordent le sujet que vous voulez approfondir.
Auteur : Jonathan YOAMBALE LOOLA
Le dernier point à mon avis est l’une des meilleures astuces à proposer à la génération z, apprendre à apprendre avec les réseaux sociaux. Néanmoins le cerveau demeure la partie la plus difficile à dompter mais pas impossible.
Bravo pour cet article très détaillé sur comment à apprendre ! ☺️☺️
Effectivement ! J’ai bien aimé le fait d’utiliser en plus les réseaux sociaux à son avantage.
Simple mais peut être encore beaucoup plus efficace.
Certainement, cet article est à recommander.